nouvelles

Browse our latest catalogue
Browse our latest catalogue
New distributed publishers
INSCRIPTION NEWSLETTER
Les nouvelles dans votre boîte mail

UITGEVER > Yellow Now
01-new
Bient?t
Nouveautés en Papeterie
Nouveautés Livres d'enfants
Bestseller
Expo
Expo
Last copies
Promo
Réimpression
Coups de coeur
Pas annoncé
9782873403133 9782873403133_01 9782873403133_02 9782873403133_03 9782873403133_04
Pages intérieures

Openairs

Huit structures gonflables dans la ville - Collection : Côté arts

ISBN: 9782873403133 (HB - F)

Catalogue de la 4e manifestation d'art public (Liège 2012) - Huit structures gonflables dans la ville La proposition de Johan Muyle de rassembler des artistes autour du gonflable possède entre autres qualités ce double intérêt de questionner le médium et par voie de conséquence de se pencher sur les problématiques plasticienne et sculpturale qui lui sont propres. À considérer l'histoire de l'art contemporain, il n'y a pas un artiste du gonflable mais beaucoup s'y sont arrêtés le temps de l'une ou l'autre création. Le gonflable serait donc cet espace anecdotique dans la production plastique de l'artiste, « une langue mineure, un devenir minoritaire », pour reprendre les mots de Gilles Deleuze dans ses Dialogues (1977). Le gonflable est aussi cette feinte, ce mime de la monumentalité : si les sculptures d'OPENAIRS en imposent par leur taille, elles ne sont en réalité qu'un peu d'air emprisonné dans une enveloppe. Les oeuvres seraient à l'image d'un hypothétique caméléon que Jonathan Swift décrit comme le reptile « [.] qui, dit-on, ne se nourrit que d'air, est celui de tous les animaux qui a la langue la plus agile ». Dès qu'il est évoqué, le gonflable renvoie aux notions de l'éphémère, du ludique et du festif, voire du poétique et de l'utopique autant qu'il est associé au jetable, au mou, au modulable, au léger. Sans doute postule-t-il un désir d'immatérialité ? Cependant, dès qu'on l'interroge surgit son caractère intrinsèquement contradictoire : sa « fragilité » n'a-t-elle pas fait ses preuves de vigueur architecturale avec la charpente du pavillon japonais de l'Exposition universelle d'Osaka (1970) ? Et son caractère dit « éphémère » n'est-il pas un leurre lorsqu'on considère sa capacité de réincarnation ? Idem pour ses qualités ludiques et festives qui le parent d'une relative insignifiance alors qu'il permet d'examiner nombre de problématiques éminemment contemporaines que la sculpture traditionnelle (bois, pierre, métal) semble oblitérer : la transparence, la souplesse, l'a



Éditions disponibles:
Vous aimerez peut-être aussi:

Share
Nom
Email

Produit ajouté à votre panier

Ajouté à ma liste d'envies

Les changements ont été enregistrés